• True outcomes for patients on antiretroviral therapy who are "lost to follow-up" in Malawi Lessons from the Field

    Yu, Joseph Kwong-Leung; Chen, Solomon Chih-Cheng; Wang, Kuo-Yang; Chang, Chao-Sung; Makombe, Simon D; Schouten, Erik J; Harries, Anthony D

    Resumo em Francês:

    PROBLEMATIQUE: Dans nombre de pays à revenu modeste qui ont entrepris d’étendre le traitement antirétroviral (ART), 5 à 25 % des patients sont signalés comme « perdus de vue ». Ce chiffre est de 9 % pour le Malawi. On ne dispose pas de données publiées sur la véritable issue pour ces patients. DEMARCHE: Dans quatre établissements de la partie nord du Malawi, on a utilisé les livres-registres de délivrance des ART et les cartes maîtresses pour identifier les patients ne s’étant pas rendu dans l’établissement depuis 3 mois ou plus et enregistrés ainsi comme « perdus de vue ». Le personnel clinique s’est attaché à retrouver la trace de ces patients et à déterminer l’issue véritable du traitement dans leur cas. CONTEXTE LOCAL: Sur 253 patients classés comme « perdus de vue », 127 (50 %) étaient morts et parmi ces patients décédés, 58 % avaient perdu la vie dans les 3 mois suivant leur dernière visite au dispensaire. Parmi les 58 patients retrouvés en vie (23 %), 21 prenaient encore des antirétroviraux et 37 avaient interrompu leur traitement (les coûts excessif du transport étant la principale raison de cet arrêt pour 13 d’entre eux). Soixante-huit patients (27 %) n’on pu être retrouvés, le plus souvent à cause de l’inexactitude de l’adresse enregistrée dans leur dossier. Peu des patients perdus de vue étaient encore en vie et le nombre des patients impossibles à retrouver était plus important pour l’hôpital central que pour les établissements périphériques. MODIFICATIONS PERTINENTES: Il convient de relever avec plus de rigueur l’adresse des patients et d’entreprendre rapidement un suivi de ceux qui tardent à se présenter aux rendez-vous. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: Les établissements délivrant les traitements ART dans les pays à faible revenu doivent s’assurer de l’exactitude et de la complétude de l’adresse qu’ils enregistrent pour leurs patients. Ils doivent aussi entreprendre dès que possible une recherche des contacts si un patient ne se présente plus aux rendez-vous, envisager de faciliter l’accès au lieu de délivrance du traitement ART et prendre en compte les « perdus de vue » dans l’évaluation des taux de mortalité.

    Resumo em Espanhol:

    PROBLEMA: En muchos países con recursos escasos que están extendiendo masivamente la terapia antirretroviral (TAR) se informa de que un 5%-25% de los pacientes tratados se pierde en el seguimiento. En Malawi el porcentaje es del 9%. No hay datos publicados sobre la verdadera evolución de esos pacientes. MÉTODOS: En cuatro establecimientos del norte de Malawi, se utilizaron los registros de TAR y las tarjetas maestras para identificar a los pacientes que no habían acudido al establecimiento durante 3 o más meses y estaban registrados por tanto como «perdidos en el seguimiento». Trabajadores de esos centros intentaron localizar a los pacientes y evaluar su estado de salud real. CONTEXTO LOCAL: De 253 pacientes identificados como «perdidos en el seguimiento», 127 (50%) habían muerto, el 58% de ellos en los 3 meses siguientes a su última visita al consultorio. De los 58 pacientes (23%) hallados con vida, 21 seguían recibiendo TAR y 37 habían interrumpido el tratamiento (13 de ellos adujeron como causa principal el alto precio de los transportes). Sesenta y ocho pacientes (27%) no pudieron ser localizados, fundamentalmente porque en los registros figuraba una dirección incorrecta. En comparación con los hospitales periféricos, en el caso del hospital central había menos pacientes vivos y más a los que no se pudo localizar. CAMBIOS DESTACABLES: Es necesario registrar mejor las direcciones de los pacientes y reanudar rápidamente el seguimiento de los que falten a las citas concertadas. ENSEÑANZAS RESULTANTES: Los consultorios de TAR de los países de recursos escasos deben procurar que las direcciones de sus pacientes se registren correctamente y sin omisiones. Los consultorios deben adoptar además lo antes posible medidas de localización de contactos en caso de no asistencia, estudiar la manera de facilitar el acceso a los consultorios de TAR, y tener en cuenta las pérdidas en el seguimiento a la hora de evaluar las tasas de mortalidad.

    Resumo em Inglês:

    PROBLEM: In many resource-poor countries that are scaling up antiretroviral therapy (ART), 5-25% of patients are reported as "lost to follow-up". This figure is 9% in Malawi. There is no published information about the true outcome status of these patients. APPROACH: In four facilities in northern Malawi, ART registers and master cards were used to identify patients who had not attended the facility for 3 months or more and were thus registered as "lost to follow-up". Clinic staff attempted to trace these patients and ascertain their true outcome status. LOCAL SETTING: Of 253 patients identified as "lost to follow-up", 127 (50%) were dead, 58% of these having died within 3 months of their last clinic visit. Of the 58 patients (23%) found to be alive, 21 were still receiving ART and 37 had stopped treatment (high transport costs being the main reason for 13 patients). Sixty-eight patients (27%) could not be traced, most commonly because of an incorrect address in the register. Fewer patients were alive and more patients could not be traced from the central hospital compared with the peripheral hospitals. RELEVANT CHANGES:Better documentation of patients’ addresses and prompt follow-up of patients who are late for their appointments are required. LESSONS LEARNED: ART clinics in resource-poor countries should ensure that patients’ addresses are correct and comprehensive. Clinics should also undertake contact tracing as soon as possible in the event of non-attendance, consider facilitating access to ART clinics and take loss to follow-up into consideration when assessing death rates.
  • Antiretroviral treatment roll-out in a resource-constrained setting: capitalizing on nursing resources in Botswana Lessons from the Field

    Miles, K; Clutterbuck, DJ; Seitio, O; Sebego, M; Riley, A

    Resumo em Francês:

    PROBLEMATIQUE: Avec la mise en œuvre dans des pays à ressources limitées de programmes de délivrance de traitements antirétroviraux (ART), le problème n’est plus de savoir comment ces programmes seront financés, mais de déterminer qui se chargera de leur mise en œuvre et de leur maintien. DEMARCHE: Les systèmes de délivrance du traitement et de prestation des soins liés au VIH/sida gérés par des médecins qui ont été mis en place dans les pays industrialisés ne peuvent être reproduits dans les pays où le VIH/sida est fortement prévalent et l’accès au personnel médical très restreint. Il faut donc que les systèmes de soins exploitent mieux les ressources humaines disponibles. CONTEXTE LOCAL: A partir de l’exemple du Botswana, nous étudions la sous-utilisation du personnel infirmier dans la prise en charge à long terme des patients ayant besoin d’un traitement antirétroviral. MODIFICATIONS PERTINENTES: Pour que les programmes de délivrance de traitements ART soient durables, il faut, à notre avis, que le personnel infirmier assure des soins cliniques d’un certain niveau auprès des patients recevant ce type de traitement, et notamment la prescription des ART et la prise en charge des effets indésirables courants. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: Parmi les considérations pratiques intervenant dans l’extension des systèmes de délivrance des traitements ART gérés par du personnel infirmier, figurent l’élimination des barrières politiques et professionnelles, l’identification des besoins en matière de formation, la concertation sur les limites à fixer aux pratiques infirmières, l’élaboration de procédures claires pour l’orientation vers du personnel médical ou infirmier et la mise au point de mécanismes pour surveiller et superviser ces pratiques. Des études relevant de la recherche opérationnelle sont nécessaires pour démontrer la sécurité, l’efficacité et la durabilité de tels systèmes.

    Resumo em Espanhol:

    PROBLEMA: A medida que se aplican los programas destinados a suministrar tratamiento antirretroviral (TAR) en entornos con recursos limitados, el problema no es tanto encontrar la manera de financiar esos programas como determinar quién se responsabilizará de su implementación y mantenimiento. MÉTODOS: Los modelos de tratamiento y atención de la infección por VIH dirigidos por el médico que han surgido en los países industrializados no son reproducibles en los entornos con alta prevalencia de esa infección y acceso limitado a personal médico. Es preciso, por tanto, que los modelos de atención aprovechen mejor los recursos humanos disponibles. CONTEXTO LOCAL: Tomando Botswana como ejemplo, analizamos la infrautilización que se hace del personal de enfermería en el manejo clínico a largo plazo de los pacientes que requieren TAR. CAMBIOS DESTACABLES: Argumentamos que, para que los programas de TAR sean sostenibles, las enfermeras tendrán que asumir parte de la atención clínica de los pacientes que reciban esa terapia, incluidos la prescripción de TAR y el manejo de efectos adversos comunes. ENSEÑANZAS EXTRAIDAS: Entre los aspectos prácticos que plantea la expansión de los modelos de suministro de TAR dirigidos por personal de enfermería cabe citar la necesidad de superar barreras políticas y profesionales, la identificación de las necesidades educacionales, el establecimiento de vías de derivación claras entre los médicos y el personal de enfermería, y la formulación de mecanismos de vigilancia y supervisión de las prácticas. Es necesario emprender investigaciones operacionales para comprobar si esos modelos son seguros, eficaces y sostenibles.

    Resumo em Inglês:

    PROBLEM: As programmes to deliver antiretroviral therapy (ART) are implemented in resource-constrained settings, the problem becomes not how these programmes are going to be financed but who will be responsible for delivering and sustaining them. APPROACH: Physician-led models of HIV treatment and care that have evolved in industrialized countries are not replicable in settings with a high prevalence of HIV infection and limited access to medical staff. Therefore, models of care need to make better use of available human resources. LOCAL SETTING: Using Botswana as an example, we discuss how nurses are underutilized in long-term clinical management of patients requiring ART. RELEVANT CHANGES: We argue that for ART-delivery programmes to be sustainable, nurses will need to provide a level of clinical care for patients receiving this therapy, including prescribing ART and managing common adverse effects. LESSONS LEARNED: Practicalities involved in scaling up nurse-led models of ART delivery include overcoming political and professional barriers, identifying educational requirements, agreeing on the limitations of nursing practice, developing clear referral pathways between medical and nursing personnel, and developing mechanisms to monitor and supervise practice. Operational research is required to demonstrate that such models are safe, effective and sustainable.
  • Reducing vector-borne disease by empowering farmers in integrated vector management Lessons from the Field

    van den Berg, Henk; von Hildebrand, Alexander; Ragunathan, Vaithilingam; Das, Pradeep K

    Resumo em Francês:

    PROBLEMATIQUE: L’agriculture irriguée expose la population rurale aux risques sanitaires liés aux maladies à transmission vectorielle et aux pesticides utilisés en agriculture et en santé publique pour protéger les populations. Dans la plupart des pays en développement, la collaboration entre les secteurs agricole et sanitaire est insuffisante pour faire face à ces problèmes. DEMARCHE: Nous présentons l’évaluation d’un projet utilisant des stages pratiques pour agriculteurs en vue d’enseigner aux exploitants agricoles comment gérer les maladies à transmission vectorielle et améliorer les rendements en riz. L’enseignement apporté aux agriculteurs sur ces deux pratiques est appelé « lutte intégrée contre les parasites et les vecteurs ». CONTEXTE LOCAL: Un projet intersectoriel concernant les systèmes d’irrigation des rizières au Sri Lanka. MODIFICATIONS PERTINENTES: Les partenaires au projet ont mis au point un nouveau programme d’enseignement pour la formation pratique des agriculteurs, qui intègre une composante sur les maladies à transmission vectorielle. Des cultivateurs de riz habitant des villages concernés par l’intervention et ayant suivi avec succès cette formation ont pris des actions pour lutter contre les vecteurs, ainsi que des mesures d’assainissement et de protection individuelle pour empêcher la transmission des maladies. Ils ont aussi réduit leur consommation de pesticides agricoles, en particulier d’insecticides. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: L’intervention a incité des ruraux à prendre part aux activités de gestion vectorielle et à réduire plusieurs risques menaçant l’hygiène de l’environnement. Elle leur a également apporté les moyens de le faire. Il est possible d’élargir le programme d’enseignement pour y introduire des informations sur les effets préjudiciables des pesticides sur la santé humaine et pour répondre aux préoccupations de santé publique. Les bénéfices de cette approche pour les programmes sanitaires communautaires n’ont pas été évalués au mieux. Il convient aussi d’élargir la base institutionnelle de la démarche de gestion intégrée afin qu’une gamme plus étendue d’organisations puissent y prendre part. Il faut également mettre en place un système de surveillance et d’évaluation pour mesurer les résultats des initiatives relevant de la gestion intégrée.

    Resumo em Espanhol:

    PROBLEMA: La agricultura de regadío expone a la población rural a riesgos sanitarios asociados a las enfermedades de transmisión vectorial y a los plaguicidas utilizados en la agricultura y para proteger la salud pública. En la mayoría de los países en desarrollo se da una falta de colaboración entre los sectores agrícola y sanitario para abordar conjuntamente estos problemas. MÉTODOS: Presentamos una evaluación de un proyecto que utiliza el método de la «escuela de campo para agricultores» para enseñar a los campesinos la manera de controlar las enfermedades de transmisión vectorial y mejorar la producción de arroz. El adiestramiento simultáneo de los agricultores en esos dos ámbitos es lo que se conoce como «control integrado de plagas y vectores». CONTEXTO LOCAL: Un proyecto intersectorial centrado en los sistemas de riego de plantaciones de arroz en Sri Lanka. CAMBIOS DESTACABLES: Los asociados del proyecto desarrollaron un nuevo programa de estudios para la escuela de campo que incluía un componente de control de las enfermedades de transmisión vectorial. Los cultivadores de arroz de las aldeas de intervención salidos de la escuela de campo tomaron medidas de lucha antivectorial y de mejora tanto del saneamiento ambiental como de su protección personal contra la transmisión de enfermedades. Además redujeron su utilización de plaguicidas agrícolas, especialmente de insecticidas. ENSEÑANZAS EXTRAÍDAS: La intervención motivó a la población rural y le permitió participar en las actividades de control de los vectores y reducir varios riesgos para la salud ambiental. Es posible ampliar el programa de estudios para incluir información sobre los efectos perjudiciales de los plaguicidas en la salud humana y abordar otros aspectos preocupantes para la salud pública. Los beneficios de este enfoque para los programas de salud comunitarios todavía no se han evaluado de manera óptima. Además, es necesario ampliar la base institucional del control integrado para que puedan participar personas de una más amplia variedad de organizaciones, y hay que establecer un sistema de seguimiento y evaluación para medir el desempeño de las iniciativas de control integrado.

    Resumo em Inglês:

    PROBLEM: Irrigated agriculture exposes rural people to health risks associated with vector-borne diseases and pesticides used in agriculture and for public health protection. Most developing countries lack collaboration between the agricultural and health sectors to jointly address these problems. APPROACH: We present an evaluation of a project that uses the "farmer field school" method to teach farmers how to manage vector-borne diseases and how to improve rice yields. Teaching farmers about these two concepts together is known as "integrated pest and vector management". LOCAL SETTING: An intersectoral project targeting rice irrigation systems in Sri Lanka. RELEVANT CHANGES: Project partners developed a new curriculum for the field school that included a component on vector-borne diseases. Rice farmers in intervention villages who graduated from the field school took vector-control actions as well as improving environmental sanitation and their personal protection measures against disease transmission. They also reduced their use of agricultural pesticides, especially insecticides. LESSONS LEARNED: The intervention motivated and enabled rural people to take part in vector-management activities and to reduce several environmental health risks. There is scope for expanding the curriculum to include information on the harmful effects of pesticides on human health and to address other public health concerns. Benefits of this approach for community-based health programmes have not yet been optimally assessed. Also, the institutional basis of the integrated management approach needs to be broadened so that people from a wider range of organizations take part. A monitoring and evaluation system needs to be established to measure the performance of integrated management initiatives.
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